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 Une ville paisible (libre)

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Invité
Comme tu es brave
Invité !


Une ville paisible (libre) Vide
MessageSujet: Une ville paisible (libre)   Une ville paisible (libre) I_icon_minitimeSam 24 Jan - 8:24

Jour 1, 9h30

    Il y avait des jours comme ceux-ci, des jours où Brad finissait toujours par se dire qu'il aurait mieux fait de rester couché. Il se serait prélassé entre ses draps, profitant d'un de ses rares jours de congé pour se cloîtrer chez lui toute la journée, comme un ermite. Il n'était pas bon mettre le nez dehors en cette période de l'année, où il fait souvent entre moins dix et dix degrés. Alors oui, il aurait aimé rester chez lui.

    Seulement, un impromptu coup de téléphone l'avait extirpé plus tôt de son sommeil que prévu. Encore dans les vapes, il avait répondu avec un
    "hmmm ?" rappelant très bien que l'Homme, bien qu'évolué, reste un animal quand même. C'était l'un de ses frères, pour lui rappeler que l'anniversaire de sa fille se déroulait dans deux jours, et qu'il savait que Brad avait sans doute encore oublié. Il fallait préciser que, si Brad adorait ses nièces (car ses frères n'avaient eu que des filles, comme si la Nature voulait leur faire goûter l'expérience d'élever une fille, chose que leurs parents n'avaient jamais eu à faire) il avait toujours l'esprit ailleurs, et oubliait souvent les anniversaires ou autre fêtes, quand bien même cela le concernait directement.

    Son frère lui avait donc dit en gros ce qu'il lui faudrait acheter comme cadeau pour combler son adorable fifille, avant de raccrocher promptement. Brad n'avait jamais été en très bons termes avec ses frères, mais tous avaient réussi à trouver une gentille femme, qui leur avait donné de gentilles filles. Ce qu'il n'avait toujours pas.

    Il s'était donc rendu au centre commercial, traînant la patte comme s'il se rendait à l'abattoir. Il n'avait aucune envie de se mélanger à la foule qui, malgré l'heure, serait bien présente à cause de cette fête qui n'a plus rien de chrétien, là, Noël, qui se rapprochait lentement mais sûrement. Il n'avait pas envie de se frayer un chemin entre les gens énervés, qui attendent leur tour à la caisse, qui se bousculent entre eux dans le seul but de finir le plus rapidement possible et sortir de là. Malgré tout, c'est ce qu'il avait dû faire. Il avait fouiné entre les rayons, avait bousculé une gamine sans le vouloir, et avait finalement trouvé ce qui ferait le bonheur de sa nièce.

    Là, entreposé entre divers jeux et jouets électroniques, il y avait ce qui faisait rêver les enfants de moins de dix ans, plus particulièrement les filles : une poupée miniature aux cheveux blonds et à la morphologie douteuse, mais qui devait promettre à un avenir plein de superficialité et de désirs bien matériels si jamais la future propriétaire tentait de ressembler à cette femme miniature. Malgré tout, Brad ne philosopha pas bien longtemps : il savait que s'il ramenait autre chose que ça à sa nièce, non seulement celle-ci lui en voudrait, mais le père de celle-ci lui promettait une bonne correction fraternelle, qui avait toujours autant d'effet, quand bien même les deux hommes tournaient autour de la quarantaine. Et intérieurement, Brad s'en voulait d'éprouver toujours autant de crainte envers ses frères.

    Il avait embarqué la poupée, avait attendu à la file d'attente, s'était fait insulter parce qu'il n'avançait pas assez vite, avait payé, et était finalement sorti du magasin en maudissant intérieurement le monde entier. En prenant le chemin de la sortie au travers de la galerie marchande, tout en se disant qu'il rentrerait chez lui pour s'y enfermer tranquillement, lorsque son attention fut captée par les téléviseurs à l'intérieur d'un magasin. Les informations étaient diffusées sur les nombreux écrans qui étaient pésentés en vitrine.

    Au centre de l'image, une présentatrice au brushing parfait et au sourire éclatant présenta les gros titres de la journée, qui n'étaient pas très palpitants, jusqu'à ce qu'elle annonce quelque chose d'étrange.


    "Il semblerait qu'une sorte d'épidémie atteigne les habitants de Raccoon City. Peu d'informations sur la source, si ce n'est qu'elle viendrait du Nord de la ville et progresserait vers le Sud. Reportage de Sean Stephen."

    Une image apparut à l'écran, celle d'un homme d'une quarantaine d'année, alitté, endormi. Un voix off masculine annonça :

    "Richard Crane, quarante-trois ans, souffre depuis six heures ce matin d'un mal dont l'origine est inconnue. Incapable de se mouvoir, c'est sa femme Jessica qui a appelé le médecin. Celui le Dr. John Carrie, il s'agit d'un cas inconnu"

    Le médecin en question apparut à l'écran.

    "C'est le sixième patient que je vois atteint de ces symptômes. C'est très particulier, car aucune maladie n'est semblable, et ne se déclare en si peu de temps. D'après la femme du patient, Mr. Crane aurait commencé à avoir des démangeaisons très tôt, puis se serait recouché. J'ai pu constater qu'il avait un grand appétit, ainsi que sa peau pourrissait à certains endroits."

    La voix off reprit.

    "Personne ne pouvait prévoir un tel affaiblissement. Le matin même, Mr. Crane était parti faire son jogging matinal dans la forêt de Raccoon, au Nord de la ville..."

    Les sourcils froncés, Brad observa les images qui défilaient de l'homme atteint de ces maux. Qu'est-ce que cela pouvait bien être ? Une nouvelle épidémie quelconque ? Mais quand même, les symptômes semblaient graves. Frissonnant, l'homme allait détourner le regard, lorsque quelque chose lui revint soudainement.

    Un fort appétit ? De la peau putréfiée ?

    Surpris, il tourna violament la tête vers les images. Mais plus rien n'apparaissait à l'écran, si ce n'est le visage maquillé de la présentatrice.

    Ces symptômes, c'étaiet exactement ceux qui avaient touché les scientifiques du manoir Spencer juste avant qu'ils ne se transforment en zombies. Ou du moins, c'est ce que Chris et Jill lui avaient dit. Il sentit sa lèvre inférieure trembler, puis un mal de crâne le saisit. Il commençait à angoisser.

    Il devait réfléchir. Les mains tremblantes, il se mit à faire les cent pas devant le magasin en question, ce qui devait être bien étrange pour quelqu'un qui le voyait faire. Mais c'était le seul moyen pour lui de s'éclaircir les idées. Voyons, c'était impossible, il avait vu le manoir exploser. Et après tout, ça pouvait être autre chose, oui. Quelque chose de tout à fait différent.

    Cependant, un autre titre des infos attira son attention.


    "Une femme est venue porter plainte contre son mari, ce matin, au Raccoon Police Department. Apparamment, ce dernier serait devenu fou et l'aurait mordue..."

    Il écarquilla les yeux. Non, ce n'était pas autre chose.
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